1. Objectifs

Intentions :
«Notre objectif est de contribuer à l’avancement de la recherche sur la qualité du travail, en lui associant une réflexion théorique en matière de STP [sécurisation des trajectoires professionnelles], revisitée au moyen de l’institutionnalisme féministe.» (p. 292)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaire diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«La qualité du travail est une question sociale déterminante, pour les femmes certes, mais aussi pour la société tout entière. On a vu qu’elle peut être abordée de façon très différente selon les projets de STP considérés, mais que l’approche institutionnaliste de genre en refonde en bonne partie l’étude. Les problématiques existantes de la qualité et de l’emploi n’intègrent pas suffisamment les avancées théoriques des analyses sexuées du travail mené par les féministes. Car si la lecture des rapports de domination est étendue à l’expérience vécue par les femmes, les relations familiales et les conflits qui les traversent ne restent pas en marge de l’analyse, mais occupent une place telle que sont revues les catégories orientées uniquement sur le salariat. Le choix des indicateurs de la qualité du travail s’en trouve également affecté, ces nouveaux questionnaires de recherche relançant le débat sur les avantages et inconvénients relatifs de chacune des mesures proposées. L’étude de la qualité du travail sort profondément renouvelée aussi de l’analyse des trajectoires institutionnelles qui modèlent et transforment les régimes de qualité du travail genrés.» (p. 292)