Le travail professoral à l’ère du capitalisme universitaire

Le travail professoral à l’ère du capitalisme universitaire

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Le travail professoral à l’ère du capitalisme universitaires

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Référence bibliographique [10679]

Gagnon, Mélanie. 2013. «Le travail professoral à l’ère du capitalisme universitaire». Dans La qualité du travail et de l’emploi au Québec. Données empiriques et cadres conceptuels , sous la dir. de Paul-André Lapointe, p. 171-189. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le travail universitaire, figure de proue de l’autonomie, ce monde du savoir où les qualifications sont omniprésentes, devrait être synonyme de qualité. Or, les recherches récentes incitent à adopter un point de vue plus nuancée. Que signifie être professeur d’université à l’ère du capitalisme universitaire? Tel est l’objet de cet article qui présente un état de la littérature en la matière». (p. 172)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«L’institution universitaire semble de plus en plus intégrée à la nouvelle économie. La transformation du monde universitaire crée des enjeux nombreux et variés: rapprochement de l’entreprise privée et de l’université, valorisation de la recherche, mise à mal de l’enseignement, détérioration des conditions de travail, ’clientélisation’ de l’enseignement universitaire, pour ne nommer que ceux-là.» (p. 185) «Dans le monde de l’université de marché (Bourgeault, 2003), l’organisation de travail souple, où chaque professeur construit en grande partie son travail, a donné lieu à la culture de ’l’hypertravail’ (Réhaume, 2004) qui s’accompagne souvent d’un débordement de la vie professionnelle sur la vie personnelle (Bertrand, 2004; Bertrand et Foucher, 2003; Leclerc et Bourassa, 2010; Thorsen E., 1996). […] Pour réussir à travailler, certains disent se cacher pour travailler, mais ils le font souvent en entamant petit à petit les périodes de vacances ou en réduisant le temps de repos personnel et le temps à allouer à leur familles et à leurs proches (Dyke et Deschenaux, 2008; Leclerc et Bourassa, 2010). Dans la récente étude de Dyke et Deschenaux (2008: 17), plus de 60% des répondants mentionnaient ne pas avoir assez de temps -ou ne pas en avoir du tout- à consacrer à leur famille.» (p. 184)