Une étude descriptive d’un échantillon d’adolescents auteurs d’abus sexuels référés en clinique psychiatrique externe

Une étude descriptive d’un échantillon d’adolescents auteurs d’abus sexuels référés en clinique psychiatrique externe

Une étude descriptive d’un échantillon d’adolescents auteurs d’abus sexuels référés en clinique psychiatrique externe

Une étude descriptive d’un échantillon d’adolescents auteurs d’abus sexuels référés en clinique psychiatrique externes

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Référence bibliographique [10669]

Auclair, Nathalie, Carpentier, Julie et Proulx, Jean. 2012. «Une étude descriptive d’un échantillon d’adolescents auteurs d’abus sexuels référés en clinique psychiatrique externe». Dans La délinquance sexuelle des mineurs: approches cliniques , sous la dir. de Monique Tardif, Jacob, Martine, Quenneville, Robert et Proulx, Jean, p. 25-57. Coll. «Paramètres». Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Au Canada à ce jour, les études descriptives portant sur les adolescents auteurs d’abus sexuels sont basées sur un nombre restreint de sujets. […] Enfin, les études actuelles se limitent généralement à une description statique de la population étudiée et négligent les aspects cliniques et dynamiques nécessaire à une meilleure compréhension de cette problématique. En tenant compte de ces éléments, notre étude vise à pallier les limites des études antérieures en décrivant un échantillon représentatif d’adolescents auteurs d’abus sexuels». (p. 30)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon de l’étude est formé de 293 adolescents auteurs d’abus sexuels ayant fait l’objet d’une évaluation du Centre de psychiatrie légale de Montréal (CPLM), de 1992 à 2002. [T]ous les sujets retenus sont de sexe masculin, ont agressé un seul type de victime (abus d’enfants ou abus de pairs ou d’adultes), ont commis un abus sexuel avec contact et ne présentent pas de retard mental modéré ou sévère.» (p. 30)

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Analyse de contenu

3. Résumé


«La majorité des adolescents rencontrés ont agressé une victime de l’entourage (fratrie, famille élargie, voisins, ami) […] De plus, la victime est plus souvent de sexe féminin. Par ailleurs, les adolescents qui ont abusé sexuellement d’un pair ou d’un adulte sont plus nombreux à s’en prendre à une victime de sexe féminin inconnue que ceux qui abusent des enfants. Ils recourent également plus souvent à une stratégie coercitive ou violente pour commettre l’agression sexuelle, sauf dans les cas d’inceste. […] Environ la moitié des adolescents reconnaissent avoir consommé de la pornographie au cours des mois qui ont précédé l’agression sexuelle […] Concernant le niveau de reconnaissance d’une problématique sexuelle, la majorité des sujets minimise la gravité des gestes faits en attribuant la responsabilité de leurs actes à des facteurs externes.» (p. 47-50) «Les résultats traduisent bien qu’une proportion non négligeable des adolescents de l’étude sont issus de milieux familiaux fragiles où ils ont vécu des traumatismes importants, les laissant aux prises avec certaines vulnérabilités. Peu d’entre eux vivent avec leurs deux parents, et presque la moitié a vécu un abandon parental.» (p. 37)