Référence bibliographique [10587]
Boisvert, Marie-Michèle. 2011. «Étude cliniquement représentative des problèmes conjugaux, des mandats et des objectifs thérapeutiques des couples consultant en thérapie conjugale». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.
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Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«La présente thèse avait pour but d’analyser les problèmes conjugaux, les mandats et les objectifs thérapeutiques des couples qui consultent en thérapie conjugale en milieu naturel. Cette thèse a été rédigée sous la forme de deux articles. Le premier article visait à dresser un portrait des problèmes conjugaux rapportés par les conjoints à l’aide d’une question ouverte. […] Le deuxième article visait à examiner les propriétés psychométriques de la mesure individualisée Goal Attainment Scaling (GAS) dans l’évaluation du changement des couples en thérapie conjugale en milieu naturel.» (p. i)
Questions/Hypothèses :
In the first study, «[...] we expected the problems frequently reported by the couples in our sample to be similar to the problems most frequently reported by therapists, by individuals in surveys, and by couples in university-based therapy settings (i.e., communication and lack of love). We further expected that women would report more relationship problems than would their male partners. Finally, based on theoretical and clinical data, we hypothesized that couples would report greater or lesser relationship problems, depending on their therapeutic mandate.» (p. 55-56) In the second study, «[...] it was hypothesized that the number of therapy sessions would be related to goal attainment (Hampson, Prince, & Beavers, 1999). Based on theoretical and clinical data, we also hypothesized that couples would have different treatment goals, depending on their therapeutic mandate.» (p. 75)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
«The participants in this [first] study were 108 heterosexual couples seeking CT at a fee-for-service clinic in the Montréal, Québec (Canada) area between February 2008 and February 2010. [...] Mean age of participants was 42.18 years for men [...] and 39.35 years for women [...] The therapists in this study were 8 psychologists (n = 95 couples treated), 3 clinical psychology doctoral interns (n = 7 couples treated) and 5 clinical psychology graduate trainees (n = 6 couples treated).». (p. 56-57) In the second study, «[a] total of [100] heterosexual couples were recruited. They consulted at a fee-for-service clinic in the Montreal, Quebec (Canada), area between February 2008 and September 2010. [...] The therapists in this study were 8 psychologists (n = 89 couples treated), 2 clinical psychology doctoral interns (n = 5 couples treated), and 5 clinical psychology graduate trainees (n = 6 couples treated).» (p. 75-76)
Instruments :
Questionnaires
Type de traitement des données :
Analyse statistique
3. Résumé
«Les résultats [du premier article] ont montré que les problèmes conjugaux les plus fréquemment rapportés étaient liés à la communication, à la distance émotionnelle, à des problèmes spécifiques de la relation et à la sexualité. En comparant les couples selon le mandat thérapeutique, il a été trouvé que les couples en mandat de résolution de l’ambivalence rapportent davantage de problèmes liés à l’engagement/sécurité et à l’infidélité/flirting que les couples en mandat d’amélioration de la relation. Ces résultats ont démontré l’importance de l’utilisation du construit des mandats thérapeutiques et la nécessité d’étudier davantage l’ambivalence des couples. […] Les résultats [du deuxième article] soutiennent l’efficacité de la thérapie conjugale en milieu naturel. Le pronostic du thérapeute quant au déroulement de la thérapie ainsi que le motif de fin de thérapie et la stabilité conjugale ont été identifiés comme étant liés à l’atteinte des objectifs. En comparant les couples selon le mandat thérapeutique, il a été trouvé que les couples en mandat d’amélioration de la relation ont davantage d’objectifs thérapeutiques liés à la communication, à la résolution de problèmes et à l’acceptation des différences que les couples en mandat de résolution de l’ambivalence.» (p. i)