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Référence bibliographique [1055]
Therrien, Stéphanie, Trépanier, Geneviève et Boucher, David. 2009. Éthique et procréation assistée : des orientations pour le don de gamètes et d’embryons, la gestation pour autrui et le diagnostic préimplantatoire : avis. Québec: Gouvernement du Québec, Commission de l’éthique, de la science et de la technologie.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
Dans ce document, la Commission de l’éthique de la science et de la technologie « […] aborde les questions que lui a soumises le ministre de la Santé et des Services sociaux en procédant à une ’analyse approfondie des enjeux éthiques et des valeurs de la société qui y sont reliés’ en matière de PA [procréation assistée]. En raison du mandat qui lui a été confié, la réflexion de la Commission s’inscrit dans une visée précise : alimenter les travaux déjà amorcés au ministère de la Santé et des Services sociaux et présenter les considérations éthiques liées à trois pratiques : le don de gamètes et le don d’embryons, la gestation pour autrui et le diagnostic préimplantatoire (DPI). » (p. xii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses
Type de traitement des données :
Réflexion critique
3. Résumé
Cet avis approfondit les enjeux éthiques soulevés par la procréation assistée. Les auteurs abordent, dans le premier chapitre, ses origines historiques, les techniques utilisées, les enjeux et valeurs associés. Le deuxième chapitre porte sur le don de gamètes et d’embryon. Les techniques actuelles, les valeurs et les enjeux éthiques soulevés par cette pratique y sont présentés. Ces enjeux concernent le « […] développement de l’enfant, [l’]accès aux origines, [la] santé des femmes, [l’]autonomie des femmes, [la] non-commercialisation du corps, [la] noninstrumentalisation des personnes et [la] reproduction outre-frontières. » (p. 2) Enfin, « [l]e quatrième chapitre porte sur le diagnostic préimplantatoire [en vue d’]illustrer en quoi [il] contribue […] à changer le sens de la PA. » (p. 2) Dans son rapport, « […] la Commission estime que l’adoption d’enfants constitue une alternative à considérer, au même titre que la PA, lorsqu’une personne éprouve des difficultés à procréer de manière naturelle. En outre, la Commission considère qu’il n’existe pas de ‘droit à l’enfant’ et que, par conséquent, l’État n’est pas tenu d’accéder à toutes les demandes des citoyennes et des citoyens en matière de PA. » (p. 3)