Réflexivité, communication à distance et communication face à face dans l’usage d’un site de rencontre à des fins sentimentales

Réflexivité, communication à distance et communication face à face dans l’usage d’un site de rencontre à des fins sentimentales

Réflexivité, communication à distance et communication face à face dans l’usage d’un site de rencontre à des fins sentimentales

Réflexivité, communication à distance et communication face à face dans l’usage d’un site de rencontre à des fins sentimentaless

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Référence bibliographique [10530]

Champagne, Éric. 2012. «Réflexivité, communication à distance et communication face à face dans l’usage d’un site de rencontre à des fins sentimentales». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de communication.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[C]ette thèse étudie la manière dont interagissent la réflexivité, la communication médiatisée et la communication interpersonnelle (à distance et face à face) dans le cadre de la recherche d’un partenaire conjugal et amoureux.» (p. xiii)

Questions/Hypothèses :
«Voici donc nos deux questions de recherche: 1) Comment s’effectue le parcours de recherche d’un partenaire amoureux par le biais du site de rencontre Réseau Contact? 2) Tout au long de ce parcours, comment interagissent la réflexivité individuelle, la communication médiatisée par le biais du site de rencontre, la communication interpersonnelle à distance et la communication interpersonnelle en situation de rencontre face à face?» (p. 40)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Pour mener à bien cette recherche, nous avons choisi de mener des entretiens semi-directifs avec 40 utilisateurs actifs (20 hommes et 20 femmes) du site Réseau Contact.» (p. 53-54)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«[L]’analyse des étapes de la communication médiatisée à distance et de la rencontre face à face montre que cette maîtrise, d’abord, est encore relative, puis qu’elle aurait avantage à être modulée par un certain laisser-aller, discuté sous le terme de déprise. Alors que les participants tentent de ressentir une ‘chimie’, entre eux et les personnes qu’ils rencontrent, il apparaît que celle-ci ne peut se manifester que dans un contexte où la maîtrise laisse place à une ouverture à la différence de l’autre. Or, plutôt que d’aménager cette ouverture, notamment en faisant valoir une conception de la communication axée sur son aspect cognitif - ce qui les aurait aidés à relativiser les échecs auxquels ils ont fait face -, les participants, dans une large part, ont souligné des aspects éthiques de la communication. Selon eux, la cause des échecs de leurs rencontres serait plus à trouver dans les mauvaises intentions et les mauvaises représentations des autres que, plus simplement, dans les limites mêmes du média utilisé pour faire des rencontres ou dans les limites de la communication à distance. Or, cette dernière donne une part trop grande à l’imagination, compte tenu du sérieux de la démarche des participants et de leurs objectifs relationnels.» (p. xiv)