L’influence longitudinale de la sécurité d’attachement envers les parents et les pairs à l’adolescence sur l’adaptation de l’individu à l’âge adulte

L’influence longitudinale de la sécurité d’attachement envers les parents et les pairs à l’adolescence sur l’adaptation de l’individu à l’âge adulte

L’influence longitudinale de la sécurité d’attachement envers les parents et les pairs à l’adolescence sur l’adaptation de l’individu à l’âge adulte

L’influence longitudinale de la sécurité d’attachement envers les parents et les pairs à l’adolescence sur l’adaptation de l’individu à l’âge adultes

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Référence bibliographique [10523]

Pascuzzo, Katherine. 2012. «L’influence longitudinale de la sécurité d’attachement envers les parents et les pairs à l’adolescence sur l’adaptation de l’individu à l’âge adulte». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif général de la présente thèse [par articles] était d’évaluer le rôle longitudinal de l’attachement envers les parents et les pairs à l’adolescence sur l’adaptation future de l’individu […]. Plus précisément, le but de la première étude était d’examiner l’influence de la sécurité d’attachement envers les parents et les pairs à l’adolescence sur le développement des styles d’attachement amoureux anxieux et évitant du jeune adulte, ainsi que le rôle médiateur des stratégies de régulation émotionnelle. Dans la deuxième étude, nous avons évalué l’influence de la sécurité d’attachement envers les parents et les pairs à l’adolescence, ainsi que les styles d’attachement amoureux anxieux et évitant du jeune adulte, sur la manifestation de futurs symptômes psychopathologiques à l’âge adulte.» (p. xii)

Questions/Hypothèses :
In the first article, the author «[...] predicted that: 1) young adults with a more anxious romantic attachment style would have higher scores on the emotion-oriented regulation scale, and 2) young adults with a more avoidant romantic attachment style wouId have higher scores on the emotion regulation scale of distraction, and lower scores on scales measuring social diversion and emotional expressivity.» (p. 18) In the second article, the author «[...] expected greater insecurity at both Tl and T2 to be associated with increased symptoms of psychopathology.[…] We expected lower emotional expressivity (Iower tendency to outwardly display and communicate emotions) and greater emotion-oriented regulation strategies (i.e., self-blame, ruminations, focus on negative emotions) to mediate the predicted association between insecure attachment and psychopathology.» (p. 63)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Study participants were 56 French-speaking young adults (37 women, 19 men) [(article 1), and 50 French-speaking young adults (33 women)(article 2)] who were part of an ongoing longitudinal project focused on developmental adaptation as a function of parent-child relationships (see Moss, Smolla, Cyr, Dubois-Comtois, Mazzarello, & Berthiaume, 2006).» (p. 18)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats de la première étude ont démontré que l’insécurité d’attachement envers les parents et les pairs à l’adolescence prédit, 8 ans plus tard, un attachement amoureux plus anxieux, ainsi que des stratégies de régulation émotionnelle davantage centrées sur les émotions. De plus, les résultats ont indiqué une association positive concomitante entre l’attachement amoureux anxieux et les stratégies centrées sur les émotions à l’âge adulte, tandis que l’attachement amoureux évitant était associé à moins d’expressivité émotionnelle et de recherche de soutien social. […] Ces résultats soutiennent les hypothèses de l’étude en démontrant que l’attachement envers les parents à l’adolescence a un effet direct sur les perceptions de l’individu par rapport à ses relations amoureuses en favorisant le développement d’un style d’attachement amoureux plus anxieux. […] Les résultats de la deuxième étude ont démontré qu’un attachement insécurisant envers les parents à l’adolescence prédit un niveau de symptômes psychopathologiques plus élevé 10 ans plus tard. […] Les stratégies de régulation centrées sur les émotions ont aussi été identifiées comme un prédicteur du degré de symptômes psychopathologiques présentés 2 ans plus tard. Ces stratégies agissent également en tant que médiateur complet du lien entre l’attachement amoureux anxieux et les symptômes psychopathologiques.» (p. xii-xiii)