Conciliation travail-études : Un phénomène épidémique? Analyse de l’impact du conformisme social dans les décisions de travail des adolescents

Conciliation travail-études : Un phénomène épidémique? Analyse de l’impact du conformisme social dans les décisions de travail des adolescents

Conciliation travail-études : Un phénomène épidémique? Analyse de l’impact du conformisme social dans les décisions de travail des adolescents

Conciliation travail-études : Un phénomène épidémique? Analyse de l’impact du conformisme social dans les décisions de travail des adolescentss

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Référence bibliographique [10509]

Isabelle, Maripier. 2012. «Conciliation travail-études : Un phénomène épidémique? Analyse de l’impact du conformisme social dans les décisions de travail des adolescents». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département d’administration et gestion.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans ce mémoire, nous proposons un regard nouveau sur la récente progression des heures accordées en moyenne à un emploi rémunéré pendant l’année scolaire par les adolescents. Nous étudions le rôle du conformisme social dans la conciliation travail-études en estimant les effets de pairs qui se manifestent dans l’offre de travail des étudiants du secondaire.» (p. ii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«La première vague des données Add Health 2 [National Longitudinal Survey of Adolescent Health] a été récoltée de septembre 1994 à avril 1995, auprès de 90 000 étudiants américains de la 7e à la 12e année. L’échantillon est formé de 144 écoles secondaires américaines.» (p. 35)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats obtenus suggèrent qu’un multiplicateur social de 1,43 influence les décisions des adolescents d’entrer sur le marché du travail. Ce multiplicateur prend une valeur de 1,35 lorsque nous considérons les décisions quant au nombre d’heures hebdomadaires travaillées. Les effets de pairs se manifesteraient finalement avec plus d’ampleur au sein des étudiants en emploi, chez qui un multiplicateur social de 1,66 serait à l’oeuvre.» (p.ii) «En outre, la générosité de l’allocation hebdomadaire reçue de la part des parents aurait un effet dissuasif et significatif au plan de la participation au marché du travail des étudiants. Les filles et les membres de la communauté afro-américaine seraient également moins susceptibles d’être actifs sur le marché du travail. Par contre, les étudiants les plus avancés dans leur cheminement académique seraient plus actifs en emploi, de même que ceux dont le père a achevé ses études après l’obtention d’un diplôme d’études secondaires. A contrario, les étudiants dont la mère a poursuivi des études supérieures auraient une moins grande propension à travailler pendant leurs études. Finalement, l’influence des pairs se traduirait chez l’ensemble des étudiants par le prisme de leurs actions, et non par celui de leurs caractéristiques.» (p. 47)