Le camps de réfugié.e.s : un espace d’(in)sécurités? : violences sexuelles et liées au genre au sein des camps de réfugié.e.s

Le camps de réfugié.e.s : un espace d’(in)sécurités? : violences sexuelles et liées au genre au sein des camps de réfugié.e.s

Le camps de réfugié.e.s : un espace d’(in)sécurités? : violences sexuelles et liées au genre au sein des camps de réfugié.e.s

Le camps de réfugié.e.s : un espace d’(in)sécurités? : violences sexuelles et liées au genre au sein des camps de réfugié.e.ss

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Référence bibliographique [10504]

De Champlain-Bringué, Isabelle. 2012. «Le camps de réfugié.e.s : un espace d’(in)sécurités? : violences sexuelles et liées au genre au sein des camps de réfugié.e.s». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de science politique.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire se veut un essai théorique analysant les situations de violences sexuelles et liées au genre au sein des camps de réfugié.e.s.» (p. ix)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«S’agissant d’un essai théorique critique, la structure de cette recherche est essentiellement construite autour d’ouvrages et d’articles théoriques. Cependant, certaines études de cas viendront illustrer nos propos tout au long de cet essai.» (p. 4) En effet, trois entrevues sont menées auprès d’une intervenante communautaire en santé, d’un directeur de camps de réfugié.e.s dans la region de Gazin, Croatie et d’une journaliste au Carrefour international de la presse universitaire francophone (CIPUF).

Type de traitement des données :
Analyse théorique
Analyse de contenu

3. Résumé


«En théorisant sur une biopolitique de l’humanitaire, ainsi que sur l’état d’exception qui caractérise la situation d’ encampement, ce mémoire démontre que dans un tel cadre de rapports inégalitaires de pouvoir qui caractérisent la gestion des camps de réfugié.e.s, les politiques d’égalité entre les genres et les stratégies de lutte contre les violences sexuelles et liées au genre menées par les organisations humanitaires se heurtent à de forts obstacles.» (p. ix) «L’expérience de l’encampement entraîne généralement un bouleversement des rôles de genre parmi les personnes réfugiées. Par exemple, suite à l’arrivée dans les camps, des recompositions familiales se créent, l’impossibilité forcée d’occuper un emploi rémunéré […] transforme les relations de pouvoir au sein de la famille, car là où les hommes avaient originellement la responsabilité de subvenir aux besoins de leur famille, dans les camps ils se retrouvent dépendants de l’aide humanitaire et souvent des sources de revenu que génèrent les activités informelles des femmes. […] Ce bouleversement des rôles de genre peut donc être gage d’une transformation positive [mais] ce bouleversement peut aussi provoquer et accentuer les violences commises à l’égard des femmes.» (p. 42-43)