Les populations hospitalisées à l’Hôtel-Dieu de Québec et à I’Hôtel-Dieu Saint-Vallier de Chicoutimi de1881 à1942

Les populations hospitalisées à l’Hôtel-Dieu de Québec et à I’Hôtel-Dieu Saint-Vallier de Chicoutimi de1881 à1942

Les populations hospitalisées à l’Hôtel-Dieu de Québec et à I’Hôtel-Dieu Saint-Vallier de Chicoutimi de1881 à1942

Les populations hospitalisées à l’Hôtel-Dieu de Québec et à I’Hôtel-Dieu Saint-Vallier de Chicoutimi de1881 à1942s

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Référence bibliographique [10502]

Guérard, François. 2012. «Les populations hospitalisées à l’Hôtel-Dieu de Québec et à I’Hôtel-Dieu Saint-Vallier de Chicoutimi de1881 à1942 ». Cahiers québécois de démographie, vol. 41, no 1, p. 55-85.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[L]e présent article vise à préciser cette composition dans les années précédant la transition jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, en termes d’âge, de genre, de provenances géographiques et de catégories socioprofessionnelles.» (p. 55)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteur utilise des sources premières, particulièrement les registres d’entrées et de sorties des patients de l’Hôtel-Dieu de Québec (HDQ) et de l’Hôtel-Dieu de Saint-Vallier de Chicoutimi (HDSV).

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Au XIXe siècle, les populations hospitalisées dans les deux établissements étudiés sont à certains égards très différentes. Celles de l’HDQ se conforment au modèle généralement admis selon lequel l’hospitalisation est à l’époque destinée à des populations pauvres qui ne peuvent être soignées à domicile. Celles de l’HDSV ne s’y conforment guère, avec un recrutement fondé sur des ententes inter-institutionnelles permettant à l’évêque de loger les membres de son clergé et les écoliers malades de son collège diocésain […]. Ce qui paraît justifier l’hospitalisation à l’HDSV, c’est moins la pauvreté qu’une situation d’éloignement de la famille ou des proches susceptibles de prendre en charge l’individu. Il n’en reste pas moins qu’un même motif général d’hospitalisation paraît valable pour les deux hôpitaux, un motif dont la pauvreté comme l’éloignement de la famille constituent deux variantes causales, à savoir l’impossibilité que le malade soit soigné à domicile. [...] En termes d’âge, le développement de services aux enfants accroît leur présence, quoiqu’ils demeurent sous-représentés. En termes sociaux, [d]es clivages nets ressortent: les membres de familles de cultivateurs et de travailleurs manuels peu ou pas qualifiés se font soigner en vaste majorité dans les salles communes, aussi bien au début du siècle que durant la Seconde Guerre mondiale, alors que d’autres catégories optent en forte majorité également pour les chambres privées.» (p. 81-82)