Figures adultes et socialisation des jeunes en difficulté: Le cas des jeunes sortis de la rue à Montréal

Figures adultes et socialisation des jeunes en difficulté: Le cas des jeunes sortis de la rue à Montréal

Figures adultes et socialisation des jeunes en difficulté: Le cas des jeunes sortis de la rue à Montréal

Figures adultes et socialisation des jeunes en difficulté: Le cas des jeunes sortis de la rue à Montréals

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Référence bibliographique [10483]

Colombo, Annamaria. 2011. «Figures adultes et socialisation des jeunes en difficulté: Le cas des jeunes sortis de la rue à Montréal ». Agora débats/jeunesse, no 57, p. 37-51.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cet article vise à montrer «[…] que les adultes sont loin d’être absents de [la] vie de rue [des jeunes de la rue] et qu’ils peuvent surtout jouer un rôle important dans leur sortie de la rue.» (p. 38)

Questions/Hypothèses :
«[Q]uelle est la place des adultes dans ces processus de socialisation bricolés à l’écart des institutions traditionnelles[?]» (p. 38)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les deux exemples développés dans cet article sont issus d’une recherche qualitative menée à Montréal auprès de vingt-quatre jeunes sortis de la rue […].» (p. 84)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les exemples des deux trajectoires de sortie de la rue développés dans cet article nous ont permis de montrer que, pour trouver une réponse plus satisfaisante à leurs attentes de reconnaissance, certains jeunes ayant vécu des relations familiales incohérentes, ‘rejetantes’ et/ou étouffantes investissent des lieux et des contextes relationnels associés à la rue. Ils y développent des pratiques de socialisation en marge des institutions traditionnelles et qui se veulent indépendantes de l’aide des adultes, conformément à un imaginaire d’ ‘autonomie naturelle’. Or, on peut observer que les adultes sont loin d’être totalement absents de ces processus de construction identitaire, aussi bien lors de la vie de rue que lors de la sortie. [L’auteure souligne que le] milieu familial, s’il est toujours accessible, constitue le premier contexte relationnel investi lors de la sortie de la rue. Dans certains cas, la relation parentale ou sa perception par le jeune se sont modifiées et la reconnaissance est désormais perçue comme suffisante. Il est alors plus facile pour le jeune d’établir un rapport positif à lui-même et de s’approprier une position sociale autonome. Cependant, comme dans les exemples développés dans cet article, plusieurs de ces jeunes sont amenés à chercher des éléments de reconnaissance au sein d’autres contextes relationnels, plus ou moins associés à la rue, qu’ils s’approprient pour négocier avec davantage d’assurance une nouvelle position identitaire.» (p. 48-48)

N.B.Dans cet article l’auteure reprend des résultats de sa thèse de doctorat qui fait aussi l’objet d’une fiche dans Famili@.
Colombo, Annamaria. 2008. «La reconnaissance : un enjeu pour la sortie de la rue des jeunes à Montréal». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Programme conjoint (UQAM-INRS) en études urbaines.