Des hommes et le dépistage du VIH/Sida au Sénégal : Les dessous du refus

Des hommes et le dépistage du VIH/Sida au Sénégal : Les dessous du refus

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Des hommes et le dépistage du VIH/Sida au Sénégal : Les dessous du refuss

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Référence bibliographique [10465]

Ba, Mamadou. 2012. «Des hommes et le dépistage du VIH/Sida au Sénégal : Les dessous du refus». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département de médecine sociale et préventive.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude qualitative vise à connaître les rapports qu’entretiennent les populations de Matam en général avec les pratiques de dépistage du VIH/sida et plus particulièrement les hommes. » (résumé) Plus précisément, elle vise à «[i]dentifier avec les hommes les raisons qui les poussaient à accepter ou à refuser le test de dépistage VIH/sida; [d]ocumenter les opinions qu’avaient les hommes à l’égard du personnel technique et des lieux de prise en charge; [r]ecueillir les opinions des femmes sur le refus ou l’acceptation des hommes du test de dépistage VIH/sida; [r]ecueillir l’opinion des professionnels de santé sur le refus ou l’acceptation du test de dépistage VIH/sida par les hommes.» (p. 24).

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Pour atteindre nos objectifs de recherche, nous avons réalisé dans notre enquête des entretiens individuels, des entretiens collectifs et des observations non participantes et non dissimulées sur le terrain. Les participants étaient des hommes mariés âgés de 25 ans et plus, des femmes mariées âgée de 18 ans et plus. Tous habitaient le département de Matam et avaient choisi ou non de se faire dépister.» (p. 32) «Les 14 personnes interrogées dans le cadre des entretiens individuels étaient âgées de 28 à 59 ans.» (p. 33)

Instruments :
Guides d’entretien semi-directifs

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«L’analyse [des] différents entretiens a révèle [sic] que le VIH/sida demeurait toujours une maladie stigmatisante et discriminante. En effet, c’est une maladie qui souffre encore de ces premiers messages et images diffusés au début de la lutte contre la maladie. Les représentations socioreligieuses sont aussi des obstacles à la lutte contre le VIH/sida. Étant surtout liée au sexe interdit, la maladie du sida demeure un tabou [dans la région de Matam].» (résumé) «Comme la plupart des personnes interviewées partagent ce constat, nier ou dissimuler son statut sérologique, ou bien demeurer dans l’ignorance, reste le meilleur moyen de pouvoir vivre en harmonie avec sa famille et sa communauté.» (p. 70) «Appartenir à une communauté et sauvegarder son statut social sont plus importants que de risquer sa propre vie et même celle de sa famille.» (p. 72)