Utilisation des médecines complémentaires par les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique et d’incapacités physiques
Utilisation des médecines complémentaires par les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique et d’incapacités physiques
Utilisation des médecines complémentaires par les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique et d’incapacités physiques
Utilisation des médecines complémentaires par les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique et d’incapacités physiquess
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Référence bibliographique [1046]
Toupin April, Karine. 2009. «Utilisation des médecines complémentaires par les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique et d’incapacités physiques». Thèse de doctorat, Université de Montréal, Département de santé publique.
Intentions : « L’objectif principal est de déterminer la fréquence d’utilisation des médecines complémentaires et les facteurs qui y sont associés chez les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique et les enfants ayant des incapacités physiques. » (p. 8)
Questions/Hypothèses : « Hypothèses pour la cohorte d’enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique : 1. La fréquence d’utilisation des médecines complémentaires semble être élevée chez les enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique. 2. Les médecines complémentaires peuvent sembler efficaces d’après les parents d’enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathique. 3. Les enfants qui utilisent les médecines complémentaires semblent avoir une maladie plus sévère, un âge plus avancé, une durée plus longue de la maladie, un statut socio-économique plus élevé et ont plus de chance d’avoir des parents qui ont utilisé ces médecines auparavant. 4. L’utilisation des médecines complémentaires semble être associée à de bons résultats en matière de santé et à une faible observance aux traitements conventionnels.
Hypothèses pour la cohorte d’enfants ayant des incapacités physiques : 1. Les médecines complémentaires peuvent sembler efficaces d’après les parents d’enfants ayant des incapacités physiques. 2. Les enfants qui utilisent les médecines complémentaires semblent avoir une maladie plus sévère, un statut socio-économique plus élevé, des mères qui ont un niveau de scolarité plus élevé et des parents qui ont déjà utilisé des médecines complémentaires. » (p. 9)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : - deux cohortes d’enfants : - 1ière : enfants atteints d’arthrite juvénile (n=182) - 2ième : enfants ayant diverses incapacités physiques (n=224)
Instruments : Questionnaires: - JAQQ : Juvenile Arthritis Quality of Life Questionnaire - CHAQ : Child Health Assessment Questionnaire - le questionnaire à propos des difficultés financières : Economic Hardship - PARQ : Parent Adherence Report Questionnaire - le PedsQL4.0 : Pediatric Quality of Life Inventory (Version 4.0) - le Weefim : Functional independance measure for children
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
« Les enfants atteints de maladies chroniques utilisent souvent des médecines complémentaires. Plusieurs études traitent de l’utilisation de ces traitements et des facteurs qui y sont associés chez les enfants atteints d’arthrite juvénile mais aucune étude n’est longitudinale. De plus, aucune n’a documenté l’utilisation de ces traitements chez les enfants ayant des incapacités physiques en attente de services publics de réadaptation.» Dans ce contexte, cette étude, menée auprès de deux cohortes d’enfants atteints des problèmes décrits ci-dessus, fait état d’une utilisation non-négligeable des médecines complémentaires par les enfants participants. «Ces résultats démontrent l’importance d’évaluer l’utilisation des médecines complémentaires afin de mieux renseigner les parents et de les aider à prendre les meilleures décisions possibles concernant le traitement de leur enfant. » (p.iiii-iv)