La procréation assistée au Québec : de la science de laboratoire au service public
La procréation assistée au Québec : de la science de laboratoire au service public
La procréation assistée au Québec : de la science de laboratoire au service public
La procréation assistée au Québec : de la science de laboratoire au service publics
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Référence bibliographique [10456]
Baudouin, Christine. 2012. «La procréation assistée au Québec : de la science de laboratoire au service public». Thèse de doctorat, Montréal, Université McGill, Faculté de droit.
Intentions : «[É]tant perçu comme un véritable service public, la procréation assistée et ce qui entoure ce phénomène appartient au domaine de la santé publique et intéresse donc la société toute entière parce qu’elle devient désormais un enjeu collectif.» (p. 9) «Nous tenterons d’expliquer ce constat dans la première partie de cette thèse» (p.10), et, «[d]ans notre seconde partie nous [en] analyserons les conséquences pragmatiques.» (p. 12)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«Les avancées scientifiques des dernières années en matière de reproduction de l’être humain ont changé notre conception traditionnelle de la maternité et de la famille.» (résumé) «Non seulement ces avancées scientifiques ont un effet sur le déchiffrage du code génétique de l’être humain mais aussi sur les structures, les conventions et les modèles établis depuis toujours dans nos sociétés donc celle de père. de mère, d’enfant et de famille.» (p.6) La conception publique et collective actuelle de la procréation assistée «[...]émane de deux phénomènes principaux: le premier est que la loi québécoise est le reflet des normes éthiques nord-américaines, soit l’autonomie, le bien-être, la non-maléficience et la justice. Le second est le phénomène de la médicalisation de l’infertilité.» (résumé) En effet, le premier principe veut que «[...] l’individu, comme sujet de droit, est et doit demeurer maître de ses décisions.» (p. 10) Le deuxième principe exprime plutôt l’idée du passage d’une conception strictement médicale, à une conception sociale beaucoup plus globale de l’infertilité. Autrement dit, il semble que la société québécoise opte pour une législation qui, selon certaines critiques, tend à «[...] ne servir que des intérêts individualistes, utilitaristes, et au détriment de la santé des femmes.» (résumé)