L’autodestruction chez des hommes qui font de la violence conjugale
L’autodestruction chez des hommes qui font de la violence conjugale
L’autodestruction chez des hommes qui font de la violence conjugale
L’autodestruction chez des hommes qui font de la violence conjugales
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Référence bibliographique [10430]
Léveillée, Suzanne, Lefebvre, Julie, Ayotte, Robert, Marleau, Jacques D., Forest, Martin et Brisson, Martin. 2009. «L’autodestruction chez des hommes qui font de la violence conjugale ». Bulletin de psychologie, vol. 62, no 6, p. 543-551.
Intentions : «Notre étude exploratoire a, pour objectif premier, de répertorier les différents types de passages à l’acte autodestructeurs des hommes, en traitement pour violence conjugale. […] Le second objectif est de dépister les tendances suicidaires chez ces hommes […] Le troisième objectif de notre étude consiste à déterminer ce qui distingue les hommes les plus prédisposés au suicide de ceux, qui le sont le moins […].» (p. 546)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les participants de l’étude ont été recrutés auprès d’un organisme d’aide aux hommes, qui commettent de la violence conjugale. Au total, trente-quatre individus, consultant dans cet organisme, ont accepté de participer, volontairement, à l’étude.» (p. 546)
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Selon les auteurs, l’étude «[...] a permis d’explorer un thème, qui préoccupe les intervenants et de souligner des liens importants avec l’intervention. […] En outre, selon nos résultats, la violence conjugale est comprise comme étant une souffrance psychologique, vécue par les hommes (intrication colère et détresse); ces derniers n’arrivent pas à tolérer la souffrance à l’intérieur d’eux-mêmes, alors, ils la déplacent ou la font porter à leur conjointe. La réflexion sur l’autodestruction, en tant que manifestation d’une souffrance ou d’une forme de violence conjugale reste, toutefois, une piste d’exploration à poursuivre dans d’autres études.» (p. 550). Selon les auteurs, «[à] partir de ce résultat, ainsi que des discussions avec les intervenants, il est possible de conclure que le travail psychologique pourrait être axé sur l’intrication entre la colère (hostilité) et la détresse autour de la perte, qui semble être au cœur de la violence conjugale.» (p. 550)