Circulation symbolique des désordres fonctionnels gastro-intestinaux : étude réalisée dans les familles québécoises francophones
Circulation symbolique des désordres fonctionnels gastro-intestinaux : étude réalisée dans les familles québécoises francophones
Circulation symbolique des désordres fonctionnels gastro-intestinaux : étude réalisée dans les familles québécoises francophones
Circulation symbolique des désordres fonctionnels gastro-intestinaux : étude réalisée dans les familles québécoises francophoness
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Référence bibliographique [10385]
Garnon, Geneviève. 2011. «Circulation symbolique des désordres fonctionnels gastro-intestinaux : étude réalisée dans les familles québécoises francophones». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département d’anthropologie.
Intentions : «La présente étude en anthropologie médicale propose d’examiner la dimension socioculturelle des désordres fonctionnels gastro-intestinaux (DFGI) [...].» (p. i)
Questions/Hypothèses : La question de recherche de l’auteure se formule ainsi: «Quelle est la logique interne de l’expérience individuelle et familiale des DFGI en termes d’un symbolisme s’inscrivant dans le corps de l’individu malade et à l’intérieur d’un langage utilisé par les membres de la famille?» (p. 64) «À travers cette étude, nous posons comme hypothèse principale que le corps de l’enfant et, plus précisément, le ventre et la digestion avec toutes ses étapes (alimentation, passage de la nourriture, digestion, défécation) jouent un rôle de médiateur ou d’opérateur à travers l’expérience sociale ou collective de la douleur.» (p. 65)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de six familles avec lesquelles l’auteure a réalisé 24 entrevues.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Par l’exploration, dans chacune de ces familles, des différentes manières de décrire les symptômes, de les interpréter et d’y réagir, nous avons procédé à la reconstruction d’histoires particulières pour voir comment ces symptômes venaient s’inscrire dans la biographie individuelle et familiale. À travers l’analyse de la construction du sens de la douleur et des pratiques adoptées pour la contrôler, la douleur abdominale nous est apparue comme intimement liée à l’expérience sociale et la médicalisation comme une base pour une meilleure appréhension de cette douleur. Par ses maux de ventre, l’enfant exprime ses limites corporelles et sociales. À l’intérieur de la famille, l’expression de cette limite peut être parfois dérangeante, confrontante, et même entraîner des rapports conflictuels. C’est ainsi qu’est ’négociée’ une approche appropriée à la douleur qui redéfinit les rôles de chacun par rapport à cette dernière. Le ventre devient le médiateur qui permet le compromis nécessaire au ’vivre ensemble’ ou au ’vivre dans le monde’. À l’issue de cette négociation qui implique la participation du médecin traitant, les rapports sont parfois reconstruits et la relation au monde et aux autres peut devenir différente.» (p. i- ii)