1. Objectifs

Intentions :
«The goal of this research was to evaluate whether socioeconomic status influences smoking probabilities of adolescents and thereby, contribute to the formation of the inverse social gradient in smoking in Canada that is acknowledged in several studies and statistical reports.» (p. 106)

Questions/Hypothèses :
The research question of this study is: « Does familial SES explain cigarette consumption at adolescence and consequently contribute to the formation of the inverse smoking gradient?» (p. 39)
The author proposes two hypotheses:
-«[A] first hypothesis stipulates that at smoking initiation, teenagers from low SES are more likely to develop a strong imprint from having to deal with a larger number of transitional needs [...].» (p. 39)
-«A second hypothesis concerns the circumstantial conditions: young smokers from low SES are more likely to have a greater exposure and accessibility to cigarettes [...] than those from more privileged settings.» (p. 39)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«This study uses data from the Nicotine Dependence in Teens (NDIT) survey which was conducted from 1999 to 2004 with a cohort of high school students attending 10 different schools from the Montreal region, the main metropolitan area of the province of Quebec. [...] Of the 1293 students who were recruited, 812 of them satisfied the three criteria for inclusion in this study […].» (p. 41)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«La relation entre le statut socio-économique et le tabagisme à l’adolescence a déjà été documentée par le passé; par contre, les facteurs expliquant l’origine du gradient inversé demeurent inconnus. [D]es analyses testent l’effet du ‘revenu médian du quartier de résidence’ et du niveau d’éducation des parents pour expliquer quatre variables dépendantes expliquant différents niveaux d’usage du tabac, notamment une nouveauté, le besoin de fumer avant le début d’une consommation quotidienne dans le but de distinguer la dépendance au tabac à celle de la nicotine. Ces médiateurs sont particulièrement éclairants et indiquent les raisons pour lesquelles les adolescents commencent à fumer et progressent vers une consommation plus intensive. […] Les résultats démontrent que le SES agit différemment selon le sexe. De façon non-prévue, les garçons qui demeurent dans les districts plus affluents sont plus enclins de fumer que les autres; alors que contrairement pour les filles, tel qu’anticipé, ce sont celles des quartiers les plus pauvres qui présentent les plus grandes probabilités de fumer. De plus, les répondants provenant des familles les plus éduquées sont moins enclins de rapporter des facteurs médiateurs ou de fumer à cause de ces derniers.» (p. 7)