Représentations alternatives de la subjectivité féminine dans le cinéma féminin québécois
Représentations alternatives de la subjectivité féminine dans le cinéma féminin québécois
Représentations alternatives de la subjectivité féminine dans le cinéma féminin québécois
Représentations alternatives de la subjectivité féminine dans le cinéma féminin québécoiss
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Référence bibliographique [1035]
Trépanier-Jobin, Gabrielle. 2009. «Représentations alternatives de la subjectivité féminine dans le cinéma féminin québécois». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de communication.
Intentions : « Devant la nécessité de penser la subjectivité féminine différemment, la présente étude explore un corpus de théories féministes provenant de divers courants de pensée, ainsi qu’un corpus de films réalisés par des femmes au Québec, pour y relever des représentations alternatives de la subjectivité féminine et étudier leur potentiel subversif. Puisqu’il semble profitable de valoriser les échanges entre les théoriciens et les artistes, notre étude propose une lecture croisée de ces deux corpus pour vérifier si certaines idées se recoupent, se complètent ou s’opposent. » (p. viii)
Questions/Hypothèses : « Les principales questions qui guident cette exploration sont les suivantes : Quelles sont les formes alternatives de subjectivité féminine proposées par certaines théories féministes et quel est leur potentiel subversif? Comment ces formes alternatives de subjectivité féminine sont-elles mises en scène dans certains films réalisés par des femmes au Québec? Quelles sont les similitudes et les dissemblances entre les théories féministes et les films des réalisatrices québécoises lorsqu’ils décrivent et mettent en scène ces formes alternatives de subjectivité féminine? » (p. 3)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteure utilise un corpus de textes féministes et un corpus de films québécois réalisés par des femmes.
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
« Dans cette recherche, nous examinons plus précisément comment la revalorisation du couple mère-fille, des déesses femmes et de la subjectivité féminine, effectuée par la théorie de Luce Irigaray et par le film La turbulence des fluides de Manon Briand, compense en partie les oublis, les censures et les méprises de la psychanalyse freudienne, des religions occidentales et des cultures patriarcales. Nous observons aussi comment la figure de la lesbienne, développée dans la théorie de Monique Wittig et dans le film Rebelles de Léa Pool, remet en question l’hétérosexualité, révèle le caractère artificiel des catégories de sexe et libère la sexualité féminine de ses attaches hétérosexuelles. Il s’agit aussi de voir comment la figure du travesti/transsexuel, mise de l’avant par Judith Butler et par le film Le sexe des étoiles de Paule Baillargeon, démontre la facticité des catégories ’homme’ et ’femme’, illustre le caractère ’performatif’ du genre et expose la rigidité des normes d’intelligibilité de nos sociétés. Nous expliquons enfin comment le sujet nomade, développé dans la théorie de Rosi Braidotti et dans le film Borderline de Lyne Charlebois, ébranle le mode de pensée dualiste, la métaphysique de la substance et le logocentrisme cartésien. »