Intégration socioprofessionnelle des immigrants récents au Québec : le rôle de l’information et des réseaux sociaux
Intégration socioprofessionnelle des immigrants récents au Québec : le rôle de l’information et des réseaux sociaux
Intégration socioprofessionnelle des immigrants récents au Québec : le rôle de l’information et des réseaux sociaux
Intégration socioprofessionnelle des immigrants récents au Québec : le rôle de l’information et des réseaux sociauxs
|
Référence bibliographique [10337]
Béji, Kamel et Pellerin, Anaïs. 2010. «Intégration socioprofessionnelle des immigrants récents au Québec : le rôle de l’information et des réseaux sociaux ». Relations industrielles / Industrial Relations, vol. 65, no 4, p. 562-583.
Intentions : «En critiquant l’hypothèse de l’information parfaite et en adoptant l’approche des réseaux sociaux, l’objet de cet article est d’analyser la nature des flux informationnels et l’impact de leur diffusion par les réseaux sociaux sur l’intégration socioprofessionnelle des nouveaux arrivants.» (p. 562)
Questions/Hypothèses : Les auteurs se questionnent à savoir «[q]uelles informations sont indispensables au succès de l’intégration socioprofessionnelle? Quels sont les facteurs qui peuvent accentuer les lacunes informationnelles? Comment les flux informationnels véhiculés par ces différents réseaux influencent-ils le processus d’intégration socioprofessionnelle des immigrants?» (p. 563)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Les auteurs utilisent des données documentaires diverses.
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Selon les auteurs, «[e]n dépit de la volonté gouvernementale visant à placer les immigrants sur le marché du travail, la réalité est tout autre. En analysant l’intégration socioprofessionnelle des immigrants et non seulement l’insertion économique en emploi, nous avons montré que les indicateurs quantitatifs et qualitatifs associés au marché du travail attestent d’une situation défavorable pour les immigrants et plus particulièrement pour les nouveaux arrivants par rapport aux natifs. Les entraves à l’intégration concernent notamment les barrières linguistiques, la non-reconnaissance des acquis et des compétences, les pratiques discriminatoires et le manque de réseaux sociaux. L’analyse de ces entraves montre que la recherche de l’information pertinente est la pierre angulaire du processus d’intégration. Cependant, analyser les flux informationnels qui jalonnent le processus migratoire n’est pas simple. La nature de l’information, sa qualité et les sources d’information utilisées évoluent assez rapidement et dépendent d’effets temporels, culturels, de perception, de dispersion et de signal. Particulièrement, les informations que nous avons qualifiées d’intégration sociale et citoyenne et les informations d’intégration en emploi suscitent davantage d’interprétations subjectives que les informations procédurales.» (p. 576) À noter que les auteurs se penchent sur l’accès à l’information par le réseau informel qui est en partie constitué des familles. Il est aussi question de jumelage de famille afin de favoriser l’intégration des immigrants.