Itinérance et limitations intellectuelles : problématiques associées et intervention

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Référence bibliographique [10316]

Picard, Sylvain, Loyer, Caroline et Mercier, Céline. 2011. «Itinérance et limitations intellectuelles : problématiques associées et intervention ». Revue francophone de la déficience intellectuelle, vol. 22, p. 14-19.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«On retrouve malheureusement, parmi les personnes itinérantes des personnes présentant une incapacité intellectuelle, reconnue ou présumée. Ce texte vise à faire état de cette situation en présentant les résultats d’une étude sur les caractéristiques de ces personnes et en décrivant un modèle d’intervention auprès d’elles.» (p. 14)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«À partir d’un formulaire de dépouillement des dossiers, les données dénominalisées sur les caractéristiques, les antécédents, la situation actuelle et les problématiques de 68 personnes suivies par l’Équipe Itinérance d’un service de première ligne ont été analysées globalement, puis suivant le genre et le statut résidentiel actuel.» (p. 16)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Selon les auteurs, «[l]es personnes ayant un statut résidentiel précaire ou stable au moment de l’étude présentaient au départ davantage de conditions susceptibles de favoriser leur rétablissement (moins de problématiques aiguës, davantage de contacts positifs avec leur famille, plus d’activités structurantes) et avaient bénéficié d’un suivi psycho-éducatif régulier. Pour les personnes vivant dans la rue ou les refuges, la situation était devenue chronique et marquée par l’aggravation des problèmes initiaux et l’apparition de nouveaux problèmes. La création d’un lien de confiance avec la personne présentant des limitations intellectuelles et son engagement dans un projet de vie diminuent les risques d’abus durant son passage dans le milieu de l’itinérance et favorisent son rétablissement et sa stabilité.» (p. 14) À noter que les auteurs remarquent des différences marquées entre les itinérants qui entretiennent ou non des liens avec leur famille. Ceux qui le font ont plus de chance de se rétablir et de diminuer les chances d’aggraver leurs problèmes.