Les espaces de la solidarité familiale

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Les espaces de la solidarité familiales

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Référence bibliographique [10266]

Kempeneers, Marianne et Van Pevenage, Isabelle. 2011. «Les espaces de la solidarité familiale ». Recherches Sociographiques, vol. 52, no 1, p. 105-119.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans cet article, les auteures «[...] explore[nt] les différents ‘espaces’ préalables à la mise en œuvre concrète de solidarités: espace de la parenté, espace des affinités, espace des sociabilités et espace géographique.» (p. 105)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’enquête ‘Biographies et solidarités familiales au Québec’ menée à Montréal en 2004 […] a permis de reconstituer la trajectoire familiale, professionnelle et résidentielle de 500 hommes et femmes nés au Québec entre 1934 et 1954, celle de leurs parents et celle de leurs enfants.» (p. 109)

Instruments :
Questionnaire biographique multidimensionnel

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Analyse de contenu

3. Résumé


«Cette exploration des données de l’enquête ‘Biographies et solidarités familiales au Québec’ (2004) vient illustrer, à l’échelle de la population de Montréal, la nécessité de faire éclater la notion de corésidence pour saisir la complexité des réalités familiales contemporaines. […] C’est Ego, notre répondant principal (500 personnes nées au Québec entre 1934 et 1954 et résidant à Montréal en 2004), qui a lui-même délimité les différents univers familiaux susceptibles d’être mobilisés dans des occasions précises. Ces univers, que nous considérons ici comme étant les espaces préalables à la mise en œuvre de solidarités concrètes, de quoi sont-ils faits à échelle que l’on peut qualifier de ‘représentative’ ? Le résultat le plus intéressant est sans aucun doute le fait que l’on retrouve ici les principaux constats établis par Fortin, ainsi que Dandurand et Ouellette il y a une vingtaine d’années en langage plus qualitatif, à savoir entre autres que les liens familiaux s’expriment dans différents espaces qui incluent, mais débordent largement, l’entité nucléaire, que la ville a eu tendance à rapprocher plutôt que disperser géographiquement les réseaux, que la réduction de la taille des familles n’entraîne pas forcément un affaiblissement des liens, et enfin, que les femmes restent le pivot de ces liens.» (p. 116-117)