Modèle de la compatibilité fondé sur l’attachement et la personnalité chez des couples en détresse
Modèle de la compatibilité fondé sur l’attachement et la personnalité chez des couples en détresse
Modèle de la compatibilité fondé sur l’attachement et la personnalité chez des couples en détresse
Modèle de la compatibilité fondé sur l’attachement et la personnalité chez des couples en détresses
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Référence bibliographique [10248]
Lorange, Justine. 2011. «Modèle de la compatibilité fondé sur l’attachement et la personnalité chez des couples en détresse». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.
Intentions : «Cette thèse poursuit deux objectifs principaux. Le premier consiste à développer un modèle de la compatibilité conjugale fondé sur les notions d’attachement (évitement de la proximité et anxiété d’abandon) et de personnalité (névrotisme). Le deuxième objectif est d’examiner la validité prévisionnelle de ce modèle de compatibilité chez des couples en psychothérapie conjugale.» (p. i)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Trois-cent-soixante-cinq couples québécois hétérosexuels ont été recrutés entre septembre 2005 et septembre 2010 dans une clinique de thérapie conjugale à Longueuil, Québec.» (p. 59)
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Selon l’auteure, «[l]es résultats démontrent que la présence d’évitement de la proximité est négativement liée à la satisfaction des conjoints eux-mêmes et à celle de leur partenaire. La méthode APIM [modèles d’interdépendance acteur-partenaire] révèle aussi que plus l’écart entre les conjoints sur l’évitement et le névrotisme est grand, plus les partenaires rapportent être insatisfaits de leur relation. Les résultats sont ensuite examinés à l’aide d’une technique statistique, l’analyse des regroupements naturels ou des clusters, susceptible de mieux examiner la notion de compatibilité. Cette analyse montre la présence de sept regroupements naturels de conjoints selon leurs scores d’attachement et de névrotisme. De plus, lorsque ces clusters sont croisés en fonction de la détresse conjugale, trois grands sous-types de couples qui engendrent des profils de détresse conjugale distincts émergent des analyses. Ces clusters présentent enfin des différences qualitatives quant à la nature des mandats thérapeutiques confiés aux thérapeutes. […] Certaines données de la présente thèse suggèrent que ce ne sont pas les caractéristiques de l’un ou de l’autre des conjoints prises isolément, mais plutôt la combinaison des caractéristiques des conjoints qui explique le mieux la nature et la gravité de la détresse conjugale vécue.» (p. i-ii)