La reconnaissance des émotions chez des enfants maltraités
La reconnaissance des émotions chez des enfants maltraités
La reconnaissance des émotions chez des enfants maltraités
La reconnaissance des émotions chez des enfants maltraitéss
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Référence bibliographique [10239]
Henry, Mylène. 2011. «La reconnaissance des émotions chez des enfants maltraités». Thèse de doctorat, Trois-Rivières (Québec), Université du Québec à Trois-Rivières, Département de psychologie.
Intentions : «L’objectif de cette recherche était d’étudier la reconnaissance des émotions chez des enfants maltraités âgés entre cinq et sept ans, en tenant compte du genre et du QI de l’enfant.» (p. iii)
Questions/Hypothèses : «[C]omment se situe la reconnaissance des émotions chez les enfants ayant un vécu de maltraitance?» (p. 3) L’auteure dresse trois hypothèses: «Hypothèse 1: les enfants maltraités auront des résultats sous la moyenne pour les habiletés à reconnaitre les émotions. Une importance particulière sera donnée au genre des enfants et les liens entre la reconnaissance des émotions et le QI seront également investigués. Hypothèse 2: les filles seront supérieures aux garçons lors de la reconnaissance des émotions. Hypothèse 3: le QI n’aura pas d’influence sur la performance.» (p. 14)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Le groupe était composé de 22 garçons et 12 filles qui recevaient des services des Centres de protection de la jeunesse.» (p. iii)
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Selon l’auteure, «[l]es résultats sont en partie étonnants, compte tenu de la clientèle étudiée, car un rendement moindre par rapport à la norme était attendu chez tous les enfants en raison de leur contexte de vie difficile. On peut néanmoins conclure que les garçons maltraités accusent un déficit de la reconnaissance des émotions, car, en plus d’être moins performants que les filles, la majorité d’entre eux sont sous la moyenne (hypothèse 1 confirmée seulement pour les garçons et hypothèse 2 confirmée). Par ailleurs, si le genre influence la reconnaissance des émotions, ce n’est pas le cas du QI (hypothèse 3). […] Les résultats soutiennent également une différence liée au genre des participants puisque les garçons maltraités affichent une performance plus faible que les filles. Cette supériorité des filles est en accord avec ce qui a déjà été démontré dans les écrits scientifiques portant sur le développement normal […]. Il est difficile de départager si le faible rendement des garçons est lié au contexte de stress intense propre à leur milieu de vie ou simplement à des différences liées au genre.» (p. 24-25) La famille est abordée dans cette étude dans les contextes et milieux de vie des enfants maltraités.