Témoignages féminins de la vie sexuelle : pornographie, féminisme, subversion

Témoignages féminins de la vie sexuelle : pornographie, féminisme, subversion

Témoignages féminins de la vie sexuelle : pornographie, féminisme, subversion

Témoignages féminins de la vie sexuelle : pornographie, féminisme, subversions

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Référence bibliographique [10234]

Ledoux, Lucie. 2011. «Témoignages féminins de la vie sexuelle : pornographie, féminisme, subversion». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’études littéraires.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Il s’agit, dans cette thèse, d’observer les témoignages féminins de cinq auteures contemporaines qui rendent compte d’un événement sexuel qui a été vécu comme une interruption dans l’ordre normal de leur vie.» (p. vii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise un corpus littéraire de plusieurs œuvres : «[…] Passion simple, Se perdre, L’usage de la photo d’Annie Ernaux, L’inceste de Christine Angot, La vie sexuelle de Catherine M., de Catherine Millet, Putain de Nelly Arcan, Le lien de Vanessa Duriès et Confessée de Marie L. […].» (p. vii)

Type de traitement des données :
Analyse littéraire

3. Résumé


Selon l’auteure, «[c]es discours seront observés à la lumière des théories de Michel Foucault (Histoire de la sexualité); nous allons, par conséquent, nous intéresser à la place qu’occupe la vérité dans le témoignage sexuel et les liens qu’entretiennent pornographie et éthique. De plus, nous observerons la place que tient l’obscène (littéralement: à l’extérieur de la scène) qui est historiquement lié au masculin et réservé à un public restreint. Or, les récits des auteures qui font partie de ce corpus sont justement ceux d’une réappropriation d’un discours sur le sexe. Dans ces témoignages, la limite entre ce qui peut être affiché publiquement et ce qu’il est préférable de garder caché est extrêmement fragile, car c’est la projection de l’intime dans le public qui crée l’obscène. Aussi, la question de la mise en scène de l’obscène comme lieu à la fois de la mémoire vivante et de la perte, est primordiale. On peut aisément affirmer de ces auteures qu’elles revendiquent l’aspect esthétique et le caractère obscène de leurs témoignages. Le pornographique est même parfois érigé en philosophie de vie. Mais rendre l’obscène esthétique équivaut à transgresser une loi généralement admise sur ce qui est représentable ou non en matière de sexualité.» (p. vii) Bien que cette thèse traite d’événements sexuels inhabituels, ils sont mis en relations avec la sexualité courante, et les relations amoureuses et familales.