Regards d’immigrantes musulmanes d’origine maghrébine sur l’école québécoise

Regards d’immigrantes musulmanes d’origine maghrébine sur l’école québécoise

Regards d’immigrantes musulmanes d’origine maghrébine sur l’école québécoise

Regards d’immigrantes musulmanes d’origine maghrébine sur l’école québécoises

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Référence bibliographique [10212]

Aouli, Meryem. 2011. «Regards d’immigrantes musulmanes d’origine maghrébine sur l’école québécoise». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’éducation.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Nous avons voulu savoir comment ces mères d’enfants fréquentant ou ayant fréquenté l’école au Québec se représentent l’école québécoise, à travers les valeurs que véhicule cette institution. Afin d’atteindre cet objectif, nous avons analysé les représentations de ces femmes sur l’éducation avant et après la migration et sur leurs rapports concrets avec l’école québécoise.» (p. ix)

Questions/Hypothèses :
«Quelles sont les représentations sociales des femmes musulmanes d’origine maghrébine à l’égard de l’éducation et de leurs rapports avec l’école au Québec en particulier?» (p. 30)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon contient «[…] douze mères immigrantes musulmanes d’origine maghrébine, résidant au Québec depuis au moins cinq années, afin d’avoir un certain recul et une distance critique par rapport au processus de départ et d’arrivée. Leurs enfants fréquentent l’école primaire ou secondaire.» (p. 44)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Selon l’auteure, «[l]es principales conclusions illustrent que les représentations de ces mères sont basées non pas sur une implication physique, mais le plus souvent sur des discours externes de leur entourage. On remarque que le processus d’acculturation rencontre des résistances, car de nouveaux repères sont à construire. Ces représentations sont déstabilisées par le changement de système social et éducatif avec des valeurs et des normes différentes de celles qu’elles ont intériorisées dans le pays d’origine. Ce qui crée, pour certaines, une dissonance cognitive et fait entrer dans un espace de questionnement et d’incertitude. De plus, il apparaît chez ces femmes, très attachées à leur identité, que les valeurs culturelles et souvent religieuses font partie de l’éducation de leurs enfants. Ceci soulève des questionnements sur les rapports entretenus par ces mères avec l’école québécoise et sur les types de collaboration de ces familles immigrantes avec l’institution scolaire. Nous verrons que ces rapports sont directement reliés à leurs représentations de l’école et de l’éducation de façon générale.» (p. ix)