Comique et sadisme : les représentations du corps dans le Struwwelpeter de Heinrich Hoffmann

Comique et sadisme : les représentations du corps dans le Struwwelpeter de Heinrich Hoffmann

Comique et sadisme : les représentations du corps dans le Struwwelpeter de Heinrich Hoffmann

Comique et sadisme : les représentations du corps dans le Struwwelpeter de Heinrich Hoffmanns

| Ajouter

Référence bibliographique [10167]

Jacob, Carmélie. 2011. «Comique et sadisme : les représentations du corps dans le Struwwelpeter de Heinrich Hoffmann». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’études littéraires.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce que montre notre mémoire, c’est comment les manifestations de la corporéité, mise en mots comme en images, créent cette émergence du comique à travers le plaisir pulsionnel (sadisme, oralité, castration, etc.) [dans le Struwwelpeter de Heinrich Hoffmann qui se présente comme le précurseur des albums illustrés pour la jeunesse].» (p. viii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure étudie l’album illustré le Struwwelpeter de Heinrich Hoffman paru en 1845 en Allemagne.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Réflexion critique

3. Résumé


«Dans un premier chapitre, nous jetons un regard sur la manière dont la poésie enfantine d’Hoffmann déclenche le comique par sa mise en scène de la corporéité, par ses effets de répétition. […] Le deuxième chapitre fait quant à lui ressortir le côté irrévérencieux du comique d’Hoffmann, en inversant le haut et le bas corporel […]. Notre objet présente ce caractère grotesque du corps qui fascine l’enfant [...] Enfin, le dernier chapitre s’attarde à la transgression des tabous, qui passe elle aussi par la question du corps: corps morcelé, battu, castré, enterré... et pourtant drôle. Nous voyons à partir des théories freudiennes que la sexualité, la mort et la violence occupent toutes trois des places de choix dans l’album, et qu’en représentant ces thèmes de façon aussi explicite, Hoffmann suscite le plaisir d’une transgression de l’interdit, d’autant qu’il daube dans son œuvre certains rites et cérémonials associés au deuil.» (p. viii) Ce mémoire analyse aussi les thèmes de la figure parentale et de la vie familiale, présentés dans l’album de Hoffman. L’auteure montre ainsi que les récits de Hoffman abordent la question de la transgression de la figure parentale. Pour l’auteure, «[...] il est probable que le but initial de ce récit était non de faire peur à l’enfant, mais de l’amener à réfléchir sur la pertinence des ordres donnés par les parents.» (p. 96)