Homoparenté et homoparentalité, droit à l’enfant et droit de l’enfant : confrontation de deux paradigmes juridiques
Homoparenté et homoparentalité, droit à l’enfant et droit de l’enfant : confrontation de deux paradigmes juridiques
Homoparenté et homoparentalité, droit à l’enfant et droit de l’enfant : confrontation de deux paradigmes juridiques
Homoparenté et homoparentalité, droit à l’enfant et droit de l’enfant : confrontation de deux paradigmes juridiquess
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Référence bibliographique [10166]
Van Gysel, Alain-Charles. 2010. «Homoparenté et homoparentalité, droit à l’enfant et droit de l’enfant : confrontation de deux paradigmes juridiques ». Revue juridique Thémis, vol. 44, no 1, p. 215-222.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : L’auteur se penche sur «[…] la similarité des paradigmes philosophiques sous-jacents à la législation, et [...] l’opposition non résolue de ces paradigmes au sein du droit, tant au Québec qu’en Belgique […].» (p. 216)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteur utilise des données documentaires diverses, particulièrement des documents juridiques et des textes de loi du Québec et de la Belgique.
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Dans cet article, l’auteur se penche particulièrement sur deux paradigmes, le droit à l’enfant et le droit de l’enfant pour les couples homosexuels. Selon l’auteure, «[…] il apparaît très nettement que les deux droit assurent, au niveau de la parenté, la promotion d’un premier paradigme: celui du droit à l’enfant. Il pourrait être énoncé ainsi: toute personne ou tout couple qui a un désir d’enfant doit pouvoir satisfaire ce désir, le système médico-social doit lui en fournir les moyens matériels, et le droit doit consacrer la possibilité d’établir un double lien civil de filiation envers un enfant.» (p. 216). Toutefois, comme l’auteur le soulève, «[d]ans ce vaste mouvement de promotion du droit à la parenté, conféré au couple homosexuel, un élément semble passé sous silence: c’est le sort de l’enfant lui-même. […] Les deux paradigmes sont donc en opposition, tout au moins potentielle: l’un vise à la satisfaction des désirs d’un couple, l’autre aux intérêts d’un enfant.» (p. 219-220)