Le soutien financier aux familles québécoises est-il généreux en regard des pays de l’OCDE?

Le soutien financier aux familles québécoises est-il généreux en regard des pays de l’OCDE?

Le soutien financier aux familles québécoises est-il généreux en regard des pays de l’OCDE?

Le soutien financier aux familles québécoises est-il généreux en regard des pays de l’OCDE?s

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Référence bibliographique [10163]

St-Cerny, Suzie et Godbout, Luc. 2010. «Le soutien financier aux familles québécoises est-il généreux en regard des pays de l’OCDE? ». Santé, Société et Solidarité, no 2, p. 139-142.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de ce texte est de déterminer si le soutien financier destiné aux familles québécoises est significativement généreux.» (p. 140)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les auteurs utilisent des données issues de l’OCDE.

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Réflexion critique

3. Résumé


Les auteurs concluent que «[l]a comparaison internationale avec une sélection de pays du G7 et de pays nordiques apporte un éclairage intéressant sur les actions gouvernementales destinées aux familles québécoises. Premièrement, grâce aux mesures de garde d’enfants qui diminuent significativement les coûts de garde nets, le Québec termine notre comparaison au premier rang comme ayant les coûts nets les plus faibles parmi les pays comparés. À ce titre, le revenu familial disponible consacré au paiement des frais de garde varie entre 6,2 % et 32,7 %, alors que la famille québécoise analysée ne sacrifie que 2,2 % de son revenu disponible en frais de garde. Deuxièmement, l’amélioration récente du soutien financier fait en sorte que la famille québécoise analysée gagnant 167% du salaire moyen jouit du plus généreux soutien financier, après l’Allemagne, en proportion du revenu disponible d’un ménage sans enfants, devançant même le soutien financier versé par les pays nordiques. Troisièmement, pour la famille québécoise analysée, malgré une charge fiscale élevée, la proportion du revenu de travail consacrée au paiement des impôts, des cotisations sociales et des frais de garde, tout en tenant compte des prestations reçues, est la moins élevée.» (p. 142)