Poursuivre des études universitaires dès l’âge de 17 ans : étude des motivations d’étudiants québécois

Poursuivre des études universitaires dès l’âge de 17 ans : étude des motivations d’étudiants québécois

Poursuivre des études universitaires dès l’âge de 17 ans : étude des motivations d’étudiants québécois

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Référence bibliographique [10162]

Stitou, Mariam et Duchesne, Claire. 2011. «Poursuivre des études universitaires dès l’âge de 17 ans : étude des motivations d’étudiants québécois ». Revue des sciences de l’éducation de McGill / McGill Journal of Education, vol. 46, no 2, p. 267-284.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette recherche qualitative vise à identifier et à décrire les motivations d’ordres institutionnel, personnel et interpersonnel de six étudiants québécois à poursuivre, directement du secondaire V, des études de niveau universitaire [à l’Université d’Ottawa].» (p. 267)

Questions/Hypothèses :
«[Q]uelles sont les motivations des étudiants du secondaire V québécois à poursuivre des études universitaires sans passer par le cégep?» (p. 269)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Six étudiants volontaires ont accepté de participer à notre recherche […].» (p. 273)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Selon les auteures, «[p]lusieurs des motivations évoquées par les participants rejoignent celles recensées dans les écrits. Les valeurs de réussite, de matérialité, de culture et d’intégration identifiées par Roy (2006) de même que la poursuite de buts sociaux, de maîtrise et de performance relevée par Vezeau, Bouffard et Dubois (2004) en constituent des exemples. Lors des entrevues, les participants ont par ailleurs manifesté un certain niveau de confiance en eux-mêmes et en leurs capacités de réussir leurs études universitaires. Cette confiance découle sans doute de l’excellence de leur dossier scolaire antérieur et des résultats obtenus, par exemple, au programme avancé d’études secondaires qu’ils ont suivi, lesquels se sont avérés supérieurs à ceux de leurs camarades de classe. […] Contrairement à ce qui a été observé dans certaines études […] les pairs ont cependant eu peu d’influence sur la décision des interviewés de transiter du niveau secondaire au niveau universitaire. […] Les participants ont en effet exprimé des conceptions négatives des programmes préuniversitaires collégiaux, les jugeant inutiles, non-pertinents ou trop généraux.» (p. 279-280) À noter que le milieu familial des participants est analysé. Les auteures confirment les observations de plusieurs autres chercheurs en remarquant que les participants ont presque tous des parents scolarisés, ce qui encourage grandement la poursuite des études vers le niveau post-secondaire.