''Secourons nos enfants malades'' : réponses à l’épidémie de poliomyélite à Montréal en 1946

''Secourons nos enfants malades'' : réponses à l’épidémie de poliomyélite à Montréal en 1946

''Secourons nos enfants malades'' : réponses à l’épidémie de poliomyélite à Montréal en 1946

''Secourons nos enfants malades'' : réponses à l’épidémie de poliomyélite à Montréal en 1946s

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Référence bibliographique [10161]

Poirier, Valérie. 2011. «''Secourons nos enfants malades'' : réponses à l’épidémie de poliomyélite à Montréal en 1946». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’histoire.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«C’est en […] prenant comme fil conducteur le contexte de la valorisation de l’enfance et de la famille spécifique au baby boom et à l’après-guerre que nous désirons comprendre l’interaction entre une épidémie et la population montréalaise.» (p. vi)

Questions/Hypothèses :
«À Montréal, quelles réponses a engendrées l’épidémie de poliomyélite de 1946 au sein des familles, des hôpitaux pour enfants et des milieux scolaires? Est-ce que le fait que la polio sévissait majoritairement chez les enfants, alors au centre du système de valeurs de la société, influençait ces réponses?» (p. vi)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise «[…] un corpus de sources variées, comprenant notamment les journaux La Presse et le Montreal Daily Star, différents fonds d’archives et un recueil de témoignages […].» (p. vi)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Selon cette recherche, «[d]ans les années 1940, une série de facteurs, comprenant l’amélioration de la santé, les discours des experts et de l’État sur les rôles familiaux, les conditions économiques favorables de l’après-guerre et l’émergence de l’État-providence donne des moyens concrets aux parents afin de valoriser leurs enfants et la santé de ceux-ci. À cet égard, nous démontrons que la principale réponse familiale face à la polio en 1946 est le dévouement. Des traces de ‘négligence’ parentale permettent toutefois de nuancer le portrait et rappellent que certaines familles devaient toujours composer avec des conditions matérielles précaires. Du côté des hôpitaux, les efforts consentis au niveau de l’espace, du matériel, des finances et du personnel témoignent du sentiment d’urgence d’agir ainsi que de l’importance nouvelle que ces institutions revêtaient dans la santé juvénile. Nous pensons que les réponses des hôpitaux s’inscrivent dans l’économie sociale mixte d’après-guerre, où les recours privés et publics coexistent. Quant aux écoles, celles-ci sont d’une importance nouvelle en raison de la loi sur la fréquentation scolaire obligatoire qui touche tous les enfants en deçà de 14 ans. À travers l’étude de la principale réponse à la polio dans les milieux scolaires, la remise de la rentrée des classes, nous constatons l’implication d’une multitude d’acteurs qui témoigne de la redéfinition des valeurs et de la responsabilité associées à l’éducation des enfants.» (p. vi)