Violence et identité dans Les mouflettes d’Atropos et Le cri du sablier de Chloé Delaume
Violence et identité dans Les mouflettes d’Atropos et Le cri du sablier de Chloé Delaume
Violence et identité dans Les mouflettes d’Atropos et Le cri du sablier de Chloé Delaume
Violence et identité dans Les mouflettes d’Atropos et Le cri du sablier de Chloé Delaumes
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Référence bibliographique [10125]
Gaudreau, Michèle. 2010. «Violence et identité dans Les mouflettes d’Atropos et Le cri du sablier de Chloé Delaume». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’études littéraires.
Intentions : «Dans cette étude, nous cherchons à démontrer que la violence racontée, qui est perpétrée par les hommes et par les institutions patriarcales, est responsable de la désubjectivation de Chloé Delaume (qui est à la fois l’auteure, la narratrice et le personnage principal des deux textes analysés), et que la violence dont celle-ci fait preuve est le moteur de la reconstruction de son identité et de sa subjectivité.» (p. v)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteure utilise un corpus d’œuvres littéraires: Les mouflettes d’Atropos et Le cri du sablier de Chloé Delaume.
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Dans ce mémoire, «[…] nous explorons quelques facettes de la domination masculine qui est encore bien présente aujourd’hui et certains des mécanismes développés par les femmes afin de répondre à l’état de soumission dans lequel les place le patriarcat. […] Le premier [chapitre] se veut surtout une présentation théorique de la violence patriarcale et de quatre des institutions qui la perpétuent et qui préoccupent Delaume, soit la famille, la religion, la psychanalyse et le langage. Le second chapitre s’articule autour de la désubjectivation de l’auteure-narratrice, et le dernier, autour de la violence employée par Delaume afin d’attaquer les responsables de sa désubjectivation et de se reconstruire une identité qui s’éloigne des modèles imposés par la société patriarcale.» (p. v) «Le troisième et dernier chapitre [est] consacré à l’analyse de la reconstruction de la subjectivité et de l’identité de la narratrice, possible grâce à une violence qui se manifeste dans l’écriture. En dernier lieu, nous analyserons la façon dont Delaume attaque les discours que tiennent les différentes institutions patriarcales, ce qu’elle fait en ayant entre autres recours à l’intertextualité et à l’ironie. […] Nous souhaitons que le caractère récent des textes de Delaume nous permette d’offrir l’analyse d’une violence actuelle; nous espérons de plus que ce mémoire ainsi que le contexte de contemporanéité dans lequel la violence est présentée dans les récits à l’étude contribueront à rappeler que la domination masculine est toujours présente et toujours néfaste dans l’Occident du XXle siècle.» (p. 4-5)