1. Objectifs

Intentions :
«Les chercheurs et les cliniciens semblent de plus en plus préoccupés par l’émergence des comportements sexuels problématiques chez les enfants. Justement, environ un enfant sur trois victimes de maltraitance serait susceptible de présenter ces conduites. Cette conférence abordera la définition des comportements sexuels problématiques, les facteurs associés de même que leur persistance chez les enfants.» (p. 121)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise des données documentaires diverses.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Selon l’auteure, la maltraitance, la victimisation sexuelle sont des variables rapportés dans les études sur les cas de comportements sexuels problématiques (CSP). L’environnement familial est un facteur très décisif. Par exemple, «[l]es familles d’enfants manifestant des CSP semblent vivre indirectement de la violence puisque 43 % à 87 % des enfants rapportent avoir été témoin de violence entre les parents incluant de voir l’un frapper l’autre, le gifler ou le pousser […].» (p. 123) L’auteure considère aussi la santé mentale des enfants comme un facteur de risque à des CSP. L’auteure étudie ensuite l’évaluation et les traitements des enfants avec des CSP. «L’évaluation individuelle est déterminante pour le traitement qui sera ensuite offert à l’enfant ayant des CSP.» (p. 124) Concernant les traitements, l’auteure a trouvé dans la littérature plus d’une dizaine de traitements différents. «Enfin, tant dans les écrits cliniques que scientifiques, l’accent est mis sur l’importance d’impliquer les parents ou un adulte responsable de l’enfant dans le traitement […]. Dans plusieurs cas, l’environnement familial contribue activement au développement des CSP de l’enfant […]. Ainsi, dans le but d’intervenir efficacement, l’environnement familial doit soutenir le développement sexuel sain de l’enfant et chercher à réduire les facteurs associés aux CSP.» (p. 125)