L’exploitation des enfants de la classe ouvrière de Québec au tournant du XXème siècle : un scandale historique désamorcé

L’exploitation des enfants de la classe ouvrière de Québec au tournant du XXème siècle : un scandale historique désamorcé

L’exploitation des enfants de la classe ouvrière de Québec au tournant du XXème siècle : un scandale historique désamorcé

L’exploitation des enfants de la classe ouvrière de Québec au tournant du XXème siècle : un scandale historique désamorcés

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Référence bibliographique [10084]

Lainé, Mathieu-Joffre. 2010. «L’exploitation des enfants de la classe ouvrière de Québec au tournant du XXème siècle : un scandale historique désamorcé ». Cahiers d’Histoire, vol. 29, no 2, p. 77-95.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Rédigé en réponse à l’historien Peter Waite, cet article vise à rappeler la logique économique de l’exploitation des enfants, à expliquer les conditions historiques qui rendent possible cette exploitation». (p. 77)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteur utilise des sources premières (ex. des journaux et des rapports gouvernementaux sur les conditions de travail). De plus, il utilise des données documentaires diverses comme les écrits de Karl Marx et nombreux ouvrages d’histoire.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Contrairement à ce que prétend Waite, l’exploitation des enfants n’est pas le résultat d’une conspiration entre les parents et les employeurs, mais bien plutôt une conséquence de la division du travail et du machinisme. Et tous, n’y trouvent pas leur profit. Cet article propose une analyse marxiste de l’exploitation des enfants de Québec au tournant du 20e siècle et cherche à montrer comment certains justifient ou banalisent aujourd’hui cette exploitation.» (p. 77) L’auteur prétend d’ailleurs que c’est «[…] en faisant appel aux mêmes arguments et à la même logique […].» (p. 94) de l’historien Peter Waite que certains banalisent de nos jours l’exploitation des enfants dans les pays du Tiers-monde. À noter qu’une partie de l’argumentaire de l’auteur se base sur les raisons familiales du travail pour lesquelles les enfants travaillent dans les usines québécoises au tournant du 20e siècle. Parmi celles-ci, l’auteur soulève le fait que les parents des classes sociales défavorisées envoyaient leurs enfants travailler afin d’augmenter le revenu familial.