Ampleur et nature de la violence subie par les femmes et les hommes analyse sur quelques statistiques sur la violence conjugale

Ampleur et nature de la violence subie par les femmes et les hommes analyse sur quelques statistiques sur la violence conjugale

Ampleur et nature de la violence subie par les femmes et les hommes analyse sur quelques statistiques sur la violence conjugale

Ampleur et nature de la violence subie par les femmes et les hommes analyse sur quelques statistiques sur la violence conjugales

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Référence bibliographique [10072]

Bélanger, Lucie. 2005. Ampleur et nature de la violence subie par les femmes et les hommes analyse sur quelques statistiques sur la violence conjugale. Québec: Gouvernement du Québec, Conseil du statut de la femme.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Sans effectuer une présentation exhaustive de la problématique de la violence conjugale, le présent texte veut rappeler et vulgariser certaines données de cette enquête [l’Enquête social général, 1999 de Statistique Canada]. Il s’intéresse particulièrement à la signification des taux de prévalence rapportés et met en évidence les différences importantes constatées dans cette enquête, entre la violence subie par les hommes et les femmes dans le cadre de leurs relations de couple.» (p. 9)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise «[l]es données de l’Enquête sociale générale, 1999 (ESG) de Statistique Canada, reprises dans la publication de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), La violence conjugale envers les hommes et les femmes au Québec et au Canada, 1999 […].» (p. 9)

Instruments :
Sondage

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Selon l’auteur, «[q]uand, à partir des données de l’ESG, on dit que la prévalence de la violence conjugale subie ne présente pas d’écart substantiel entre les hommes et les femmes pour l’ensemble de la population, on parle plus précisément du fait d’avoir été victime […] d’au moins un acte de violence dans le cadre d’une relation de couple. La prise en compte d’autres dimensions montre des différences importantes et ne soutient pas la notion d’une symétrie dans la violence conjugale. L’idée que, dans leurs relations de couple, les hommes sont autant victimes de violence que les femmes et son corollaire, que les femmes sont aussi violentes que les hommes, ne correspond pas à la réalité. [I]l faut mettre les choses en perspective et reconnaître que la violence vécue par les conjointes se manifeste par des actes plus dangereux, qui se produisent plus fréquemment, et qu’elle a des conséquences physiques et psychologiques plus marquées. Elle relève plus souvent d’une dynamique de terrorisme conjugal, de rapports de domination entre les sexes, c’est-à-dire d’une véritable violence conjugale, telle que définie par la Politique québécoise d’intervention en matière de violence conjugale, par opposition à une situation de violence situationnelle. De plus, cette dynamique a des conséquences plus négatives et d’une plus grande ampleur pour les femmes.» (p. 25)