L’incidence des pratiques de conciliation travail–famille dans les milieux de travail canadiens : les milieux syndiqués sont-ils mieux pourvus et la situation s’améliore-t-elle?

L’incidence des pratiques de conciliation travail–famille dans les milieux de travail canadiens : les milieux syndiqués sont-ils mieux pourvus et la situation s’améliore-t-elle?

L’incidence des pratiques de conciliation travail–famille dans les milieux de travail canadiens : les milieux syndiqués sont-ils mieux pourvus et la situation s’améliore-t-elle?

L’incidence des pratiques de conciliation travail–famille dans les milieux de travail canadiens : les milieux syndiqués sont-ils mieux pourvus et la situation s’améliore-t-elle?s

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Référence bibliographique [10034]

Najem, Elmustapha et Tremblay, Diane-Gabrielle. 2010. «L’incidence des pratiques de conciliation travail–famille dans les milieux de travail canadiens : les milieux syndiqués sont-ils mieux pourvus et la situation s’améliore-t-elle? ». Revue interventions économiques / Papers in Political Economy, no 41, p. 10.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans cet article, [les auteurs se] demand[ent] surtout si les milieux syndiqués sont mieux pourvus que les autres, si les hommes et les femmes disposent des mêmes mesures et si la situation s’est améliorée au fil des ans.» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[N]ous avons utilisé pour notre analyse les données de l’Enquête sur le milieu de travail et les employés (EMTE) de Statistique Canada […].» (p. 4)

Instruments :
Sondage

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Dans cet article, «[…] nous avons pu constater que les mesures de conciliation emploi-famille et les aménagements de temps de travail appropriés ne sont pas nécessairement très accessibles aux travailleurs, et pas plus aux femmes […], pourtant premières responsables de l’articulation emploi-famille. […] En ce qui a trait aux heures de travail […], il n’y a pas de tendance claire. Cependant, si l’on sait que les femmes travaillent moins d’heures que les hommes en moyenne, elles sont encore plus nombreuses que les hommes à souhaiter réduire leurs heures de travail, généralement pour des raisons familiales. Les milieux non syndiqués semblent un peu plus favorisés sous certains angles, mais cela pourrait être imputable aux secteurs précis dont il s’agit […] expliquant possiblement la plus grande facilité à aménager le temps de travail. Par ailleurs, une bon quart des travailleuses et travailleurs canadiens déclare travailler un certain nombre d’heures à domicile, ce qui pourrait théoriquement favoriser la conciliation, mais peut aussi être source d’empiètement sur la vie privée. De fait, on constate que la plupart le font en raison des exigences du travail, et très peu pour des motifs familiaux, de sorte […] que le travail [est] plus souvent […] source d’empiètements sur la vie personnelle et familiale […]. En somme, on assiste ici à un débordement du travail sur la vie personnelle […]. Ceci pourrait contribuer à augmenter le stress des parents en emploi, plutôt que de contribuer à une meilleure articulation entre vie personnelle et vie professionnelle.» (p. 7)