Définitions et sens du bénévolat : discours d’acteurs sociaux et d’experts

Définitions et sens du bénévolat : discours d’acteurs sociaux et d’experts

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Définitions et sens du bénévolat : discours d’acteurs sociaux et d’expertss

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Référence bibliographique [10024]

Mercier, Annick. 2008. «Définitions et sens du bénévolat : discours d’acteurs sociaux et d’experts». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département de sociologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de ce mémoire est d’explorer chacun des discours afin de saisir les idées qui circulent sur le bénévolat, le sens et la place qui lui sont réservés.» (p. 11)

Questions/Hypothèses :
La question de recherche se formule ainsi: «Le discours sur le bénévolat est-il le même chez les gouvernements canadien et québécois, les groupes bénévoles, les spécialistes (intellectuels) et les bénévoles? Quels sont les éléments caractéristiques qui les distinguent et quels sont ceux qui les rapprochent ? Ce discours évolue-t-il de la même manière chez tous les acteurs ?» (p. 10)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon utilisé au cours de ce mémoire est composé de 47 «[...] bénévoles actifs dans les secteurs scolaire, culturel et religieux et sur trois territoires distincts, soit la région de Québec, celle de Charlevoix et sur la Côte-Nord.» (p. 15)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Le bénévolat est une activité sociale et à ce titre, elle est constamment en évolution. La définition qu’on en donne ainsi que le sens qu’on lui accorde sont donc appelés à changer dans le temps, au fil des transformations sociales. […] Le trait caractéristique sur lequel tout le monde s’entend est que le bénévolat est une forme de don. Plus spécifiquement, le bénévolat est un don aux étrangers, ce qui le distingue du don à l’intérieur de la famille. […] Depuis le déclin de l’État providence, le secteur bénévole et communautaire est vu comme un partenaire de choix par l’État puisqu’il assure une partie des services à la population à un faible coût. […] Les dernières décennies marquent un changement dans les requêtes faites aux familles par l’État. Ce qui relevait auparavant des responsabilités de l’État revient soit au secteur bénévole et communautaire, soit aux familles. De ce fait, dans le discours des bénévoles aussi bien que des experts, l’aide aux proches est de plus en plus qualifiée de bénévolat. Dans un contexte de vieillissement de la population, ce retour de responsabilités aux familles place celles-ci en position inconfortable alors que l’absence de normes régissant les obligations familiales engendre le questionnement sur leur rôle versus celui de l’Etat [sic].» (p. i)