Elsie Reford, une bourgeoise montréalaise et métissienne : un exemple de spatialisation des sphères privée et publique

Elsie Reford, une bourgeoise montréalaise et métissienne : un exemple de spatialisation des sphères privée et publique

Elsie Reford, une bourgeoise montréalaise et métissienne : un exemple de spatialisation des sphères privée et publique

Elsie Reford, une bourgeoise montréalaise et métissienne : un exemple de spatialisation des sphères privée et publiques

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Référence bibliographique [1002]

Hébert, Karine. 2010. «Elsie Reford, une bourgeoise montréalaise et métissienne : un exemple de spatialisation des sphères privée et publique ». Revue d’Histoire de l’Amérique Française, vol. 63, no 2-3, p. 275-303.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Sans prétendre à la biographie, nous estimons qu’examiner le parcours de cette grande bourgeoise somme toute assez typique permet de comprendre, de l’intérieur, la perception que certaines femmes des classes aisées avaient de leur rôle social et ainsi de conclure à l’existence d’une frontière pas toujours aisée à franchir entre les sphères privée et publique. Cette frontière construite discursivement était intériorisée par Elsie Reford. En examinant la spatialisation de ses activités, à la ville et à la campagne, nous serons en mesure de saisir comment le discours structure son occupation de l’espace et, aussi, comment le type d’environnement influence sa perception de cette frontière entre les sphères privée et publique. » (p. 278-279)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise des sources documentaires variées, ainsi que de nombreuses sources primaires:
- archives personnelles d’Elsie Reford (journal, carnets de jardinage, correspondances variées, photographies, discours, etc.)
- archives (Archives de l’Université McGill, archives des Jardins de Métis (AJM), etc.)
- journaux anglophones de l’époque et annuaires Lovell

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Elsie Reford (1872-1967), philanthrope montréalaise et fondatrice des Jardins de Métis, partageait sa vie entre la métropole et le Bas-Saint-Laurent. À Montréal, elle consacrait temps et énergie aux œuvres de charité, aux mondanités et à la politique ; à Grand-Métis, la nature et sa famille l’occupaient au premier chef. En examinant le parcours de cette grande bourgeoise à partir principalement de sa correspondance et de ses journaux personnels, il est possible de constater une forte intériorisation du discours des sphères privée et publique. La frontière, concrète et théorique, qui sépare ces deux sphères est mise en lumière par une étude de la spatialisation de ses activités et de l’espace de liberté qu’Elsie Reford se ménageait selon l’endroit où elle se trouvait, à Montréal ou à Grand-Métis. » (p. 275)