Les relations interculturelles entre les Autochtones et les Allochtones du Québec : étude de cas des communautés de Nutashkuan et de Natashquan

Les relations interculturelles entre les Autochtones et les Allochtones du Québec : étude de cas des communautés de Nutashkuan et de Natashquan

Les relations interculturelles entre les Autochtones et les Allochtones du Québec : étude de cas des communautés de Nutashkuan et de Natashquan

Les relations interculturelles entre les Autochtones et les Allochtones du Québec : étude de cas des communautés de Nutashkuan et de Natashquans

| Ajouter

Référence bibliographique [10013]

Bourgeois, Annie. 2011. «Les relations interculturelles entre les Autochtones et les Allochtones du Québec : étude de cas des communautés de Nutashkuan et de Natashquan». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sociologie.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire a pour objet l’étude des relations interculturelles entre les Autochtones et les Allochtones du Québec. Plus spécifiquement, il s’agit d’une étude de cas de deux groupes situés sur la Basse-Côte-Nord du Québec, soit les Innus de Nutashkuan et les Macacains de Natashquan.» (p. vii)

Questions/Hypothèses :
«La question générale de recherche soutenant ce mémoire s’articule ainsi: Comment, de 1855 à aujourd’hui, s’est organisée l’intérité historique des Innus de Nutashkuan et des Macacains de Natashquan dans leurs rapports entre eux et avec la nature?» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Neuf répondants composent l’échantillon de cette recherche. Trois proviennent du village de Natashquan, trois de la communauté innue et deux sont extérieures aux deux communautés mais les fréquentent régulièrement depuis plusieurs années.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Dans le cadre de ce mémoire, l’auteure propose «[...] d’analyser les relations interculturelles des deux groupes dans une perspective diachronique, soit depuis le début de leur cohabitation en 1855 à aujourd’hui, à l’aide du concept d’intérité proposé par le sociologue et philosophe français, Jacques Demorgon. Demorgon définit le concept d’intérité comme étant ’l’ensemble des conditions dans lesquelles se déroulent les interactions et l’ensemble des moyens que sont les stratégies et, enfin, l’ensemble des résultats que sont les cultures’ (Demorgon, 2006, p.3). De cette définition découle la structure de ce mémoire. Dans un premier temps, nous proposons une analyse des conditions dans lesquelles se sont définies les relations entre les groupes à l’étude. Ensuite, nous nous intéressons aux stratégies mises en place par les deux groupes culturels afin de faire face aux diverses problématiques rencontrées au sein des espaces de rencontres que sont le religieux, le politique, l’économique et l’informationnel. Puis, nous présentons les résultats découlant de la dynamique relationnelle de ces deux groupes. Pour ce faire, nous nous intéressons à un évènement interculturel créé en collaboration par les deux communautés: le Festival du conte et de la légende de l’Innucadie, en plus de proposer une analyse des relations interculturelles dans la vie quotidienne à Natashquan.» La famille est une dimension évoquée tout au long de la recherche.