Référence bibliographique [4545]
Söderbom, Johanna. 2003. «Les traditions ancestrales, au sein de l’école d’aujourd’hui, chez les Cris de la Baie James : le cas de l’école Wiinibekuu à Waskaganish». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département d’administration et fondements de l’éducation.
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Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
« Dans une étude de cas, celui de l’école Wiinibekuu à Waskaganish, nous cherchons à identifier ces traditions [ancestrales cries] dans la vie à l’école, savoir comment elles sont divulguées dans son enceinte et quelles sont les répercussions auprès des familles de la communauté. » (p. 1)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
- Classe de jeunes (celle de l’auteure);
- Parents des jeunes de la classe;
- Archives du centre culturel concernant l’histoire de la communauté, des notes de la CBH et les archives du Châtelet à Ottawa
- Divers documents
Instruments :
- Observation directe;
- Guide d’entretien semi-directif;
- Guide d’entretien ouvert;
- Questionnaire écrit;
- Observation participante.
Type de traitement des données :
Analyse de contenu
3. Résumé
« En dressant un vaste portrait des Amérindiens du Canada, particulièrement au Québec, l’auteure fait un retour historique sur l’origine du peuple cri, depuis le 17e siècle, ses relations avec les colonisateurs, ses réactions face au modernisme, ses actions devant la loi. En tant qu’enseignante, elle décrit l’éducation des Amérindiens telle qu’elle était le plus souvent imposée, mais aussi l’originalité du système scolaire comme on le retrouve dans l’école de cette communauté. Par-dessus tout, l’auteure de cette recherche informe les lecteurs de la pérennité des traditions culturelles, dans un village cri de la région de la Baie James, particulièrement au sein de son école. Elle fait un compte-rendu de leurs présences, la langue, la culture, l’adaptation du calendrier scolaire, l’implication des aînés, la marche Aashuumiih, le carnaval d’hiver, tels qu’elle les a observés et tels qu’ils sont perçues [sic ] par la population.
Aujourd’hui, la langue crie et les activités culturelles cries font partie de la vie quotidienne des élèves. Les parents, les élèves du secondaire, les enseignants de langue et de culture crie donnent leur opinion, leur perception, critiquent certains aspects, en encouragent d’autres. » (p. iii)